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La compétence – au sens large du terme - est au cœur des enjeux de toutes les organisations en mutation. Pour la fonction RH, l’enjeu est donc de proposer une gestion prévisionnelle (voire prospective) des emplois, des effectifs et des compétences (GPEC) et/ou une Gestion des Emplois et Parcours Professionnels (GEPP), en réponse à la stratégie globale et en soutien aux transformations internes engagées.
Qu’est-ce que la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) ? Qu’est-ce que la Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels (GEPP) ? Comment et pourquoi développer ces démarches ?
Pour vous aider à structurer votre réflexion, mais aussi à déployer les outils nécessaires, nous vous accompagnons tout au long de ce processus.
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Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences : n.f – La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) est une démarche qui permet à l’entreprise de trouver un équilibre (qualitatif, les compétences et quantitatif, le nombre de collaborateurs) entre ses besoins et ses ressources en personnel. |
Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels : n.f – La Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels (GEPP) est une démarche qui permet à l’entreprise d’adresser l’évolution de ses emplois à travers la construction de parcours |
En résumé, la GPEC vise à anticiper et à gérer les besoins en compétences de l’entreprise, tandis que la GEPP vise à aider les collaborateurs à développer leur carrière dans une logique de maximisation de leur employabilité.
Si les deux démarches se définissent différemment, les deux sont nécessaires et sont étroitement corrélées. Chez ConvictionsRH, au-delà de l’acronyme ou de l’obligation légale (évoquée plus bas dans cet article), nous agissons en deux temps :
Globalement, la GPEC / GEPP est une démarche stratégique qui doit se traduire par des actions pragmatiques pour permettre, via l’activation d’une pluralité de leviers (processus, outil, organisation, etc.), d’accompagner les transformations nées ou à naître.
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Il y a au moins une dizaine de bonnes raisons de disposer d’une GPEC/GEPP à l’état de l’art (recrutements mieux calibrés, mobilités mieux gérées, meilleure productivité, plan de développement des compétences plus pertinent, engagement renforcé par une meilleure visibilité en termes de perspectives de carrières, etc.).
Plus globalement si l’on devait en retenir 2 essentielles ce serait d’une part le fait d’assurer sa propre pérennité (via une juste adéquation des ressources au regard des orientations stratégiques) et d’autre part de maximiser l’employabilité de ses ressources humaines en leur permettant de s’adapter aux facteurs d’évolutions qu’ils soient endogènes (réorganisation, mobilité ou exogènes (marché du travail, diplômes, enjeux sociétaux…).
Que cette démarche prenne la forme d’une traduction de l’obligation légale de négocier un accord en matière de GPEC / GEPP, ou bien la forme d’une démarche qui place la compétence au cœur du sujet, les défis peuvent être aussi variés que le contexte spécifique à chaque entreprise/structure. Notre accompagnement est donc par nature dynamique, permettant d’agir sur tout ou partie des leviers suivants :
Depuis la loi de programmation pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005 (dite « loi Borloo »), les sociétés de plus de 300 salariés (ou les entreprises / groupes communautaires employant plus de 150 personnes en France) étaient tenues de procéder à une négociation triennale sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences.
Cette loi avait été complétée, en 2015, par la « loi relative au dialogue social et à l’emploi », dite « loi Rebsamen »
Il faut noter que si ces lois imposaient des négociations triennales (pour les entreprises précédemment citées) sur la GPEC, elles n’obligeaient pas à la signature d’un accord.
En 2017, les ordonnances dites « ordonnances Macron », cessent d’utiliser la notion de GPEC pour la remplacer par celle de GEPP (Gestion des Emplois et Parcours Professionnels).
Dans le cadre de ces ordonnances, la GEPP intègre des notions supplémentaires par rapport à la GPEC :
Les négociations ne sont plus obligatoirement triennales. La périodicité peut être fixée par les partenaires sociaux tant qu’elle n’excède pas un délai de quatre ans
Le périmètre des entreprises concernées reste le même (groupes de 300 salariés et plus, entreprise ou groupe internationaux comportant un établissement ou une entreprise d’au moins 150 salariés en France)
Depuis 2007, forts de notre spécialisation RH et SIRH, nous accompagnons les structures de la sphère privée (Société du CAC 40, ETI, PME) comme publique dans leurs réflexions en termes de gestion prévisionnelle des compétences et sa transposition sur le plan digital. Ces missions nous ont donner de nombreuses occasions d’observer les écueils à éviter ainsi que les facteurs clefs de succès sur lesquels capitaliser. En voici quelques-uns :
Nous élaborons une méthodologie sur mesure, adaptée au contexte et aux enjeux spécifiques de nos clients. Voici quelques exemples de livrables que nous sommes susceptibles de produire dans le cadre de nos accompagnements :
Voici les trois problématiques de fond qui invitent à approcher la GPEC / GEPP d’une autre manière :
L’emploi, cœur de réacteur de la GPEC / GEPP, est de plus en plus mouvant. Il est par nature constitué d’une multitude d’activités déclinées en tâches, tâches pour lesquelles il faut mobiliser des compétences, qui seront ensuite regroupées dans des référentiels utilisés par les entreprises. Or, les activités de ces métiers sont de plus en plus difficiles à circonscrire, du fait de la diversité et multiplicité des facteurs qui les impactent (réorganisation, redéfinition des axes stratégiques, évolution des environnements de travail, etc.) et de l’émergence de nouveaux outils et modes de collaboration. Il est donc indispensable d’avoir une démarche aussi agile que possible
Afin de s’adapter à ce besoin d’agilité, de nombreux acteurs dont les technologies et algorithmes permettent notamment de capter, regrouper, et analyser les compétences ont vu le jour. Il faut donc désormais compter avec ces nouveaux acteurs et savoir bien décrypter l’adéquation entre le potentiel offert par leur solution et les besoins réels des entreprises en matière de gestion des compétences.
Avant d’entreprendre une démarche de gestion prévisionnelle, il est souvent nécessaire de commencer par optimiser la gestion actuelle des ressources humaines (en termes de pratiques, outils et/ou processus) et ainsi procéder à l’identification de zones de carence afin d’entamer une démarche ciblée sur les principaux points de douleur. Il s’agira notamment de s’assurer que l’entreprise dispose a minima d’une nomenclature et cartographie des métiers, de référentiel de compétences et de fiches métier à l’état de l’art.
C’est en prenant en compte ces trois problématiques – l’imprévisibilité de l’emploi, l’émergence de nouveaux acteurs et le niveau de maturité des entreprises – que l’on pourra réellement appréhender les nouveaux enjeux de la GPEC / GEPP et la faire évoluer de façon agile.
1 – Réaliser un état des lieux des métiers et compétences présents dans votre entreprise
La première étape d’une démarche GPEC / GEPP consiste à réaliser un état des lieux des métiers et compétences présents au sein de votre entreprise.
Vous disposez très probablement déjà de l’ensemble des informations mais il est nécessaire de formaliser, d’organiser toutes vos données. Cela peut se traduire concrètement par la création ou la mise à jour de « fiches fonctions », « référentiels métiers », « référentiels de compétences ».
Quelles sont les tendances sur votre marché (évolutions techniques, légales, tendances de consommation sur le long terme, innovations envisagées, évolutions de la concurrence…) ?
Au sein de ce(s) marché(s) quels sont les objectifs de votre entreprise (développement de nouveaux produits / services, développement international, ouverture de nouveaux points de vente, de nouveaux sites de production, adaptation à de nouvelles normes ou contraintes…).
Cette étape concerne bien entendu l’entreprise dans sa globalité et pas seulement le domaine RH.
Pour résumer, il s’agit simplement de déterminer la stratégie de votre entreprise sur le moyen / long terme (ou du moins d’en prendre connaissance dans le détail).
Une fois la stratégie d’entreprise clairement établie / connue, il est nécessaire de la décliner sous un angle RH.
En fonction des évolutions prévues : quelles sont les compétences, quels sont les nouveaux métiers, dont votre entreprise va avoir besoin dans les prochaines années ?
Quels sont, au contraire, les compétences et les emplois / métiers qui auront tendance à être moins stratégiques, voire, qui seront amenés à disparaitre ?
Cette démarche d’anticipation doit, au-delà de la stratégie, prendre en compte des éléments tel que la pyramide des âges (anticipation des départs à la retraite) ou le turnover au sein de votre entreprise…
Vous disposez d’une vision claire des :
Vous pouvez repartir vos emplois et compétences en plusieurs catégories :
Vous êtes donc en mesure d’établir un plan d’actions concret et précis et ainsi fixer les actions à mettre en œuvre pour combler le gap entre la situation actuelle et vos futurs besoins RH.
Ces actions peuvent être de natures différentes :
Une fois le plan d’actions élaboré, il s’agit bien entendu de passer à sa mise en œuvre concrète de suivre et de mesurer les résultats obtenus et de faire vivre votre démarche GPEC / GEPP sur le long terme.