Une politique de rémunération efficace repose sur quatre piliers essentiels : le salaire fixe, la rémunération variable, les avantages monétaires et les avantages non monétaires. Bien que le salaire soit souvent perçu comme l'unique composante de la rémunération, cette vision est réductrice. Les avantages non monétaires, tels que les assurances santé ou les congés supplémentaires, sont des éléments clés que les employeurs peuvent offrir pour compléter le salaire de leurs employés.
L’importance croissante des avantages non monétaires
Ces avantages non monétaires jouent un rôle crucial dans la fidélisation des employés et deviennent de plus en plus importants aux yeux des candidats. En 2023, plus de 43 % des travailleurs français considèrent que les avantages sociaux sont l’un des trois critères principaux pour choisir un employeur, et pour 26 %, c’est même le facteur décisif (Adeline Lajoinie, Culture RH).
Les bénéfices fiscaux et sociaux pour les employeurs
Mettre en place des avantages non monétaires ne profite pas uniquement aux employés. Les entreprises peuvent également tirer parti d’exonérations fiscales et sociales. Par exemple, la mise en place de certains avantages peut permettre de bénéficier de déductions fiscales ou d’exonérations de cotisations sociales. Ainsi, bien choisis, ces avantages peuvent avoir un impact positif tant sur le plan fiscal que social pour l’employeur.
Les différents types d’avantages non monétaires
Les avantages non monétaires regroupent divers éléments qui vont au-delà du salaire et des primes. Parmi eux, on trouve :
- Les avantages sociaux : prestations supplémentaires comme les assurances.
- Les avantages en nature : biens ou services fournis gratuitement ou à coût réduit.
- Les avantages santé : prise en charge partielle ou totale des frais de santé.
- Les avantages transport : aides pour les déplacements professionnels ou domicile-travail.
- L’épargne salariale : dispositifs d’épargne collective avantageux fiscalement.
- Autres avantages : congés supplémentaires, financements de formations, etc.
Toutefois, ces avantages ont un coût et nécessitent, à minima, un financement de la part de l’employeur. Dans certains cas, il est possible que le salarié soit amené à contribuer financièrement pour bénéficier des avantages. Cette prise en charge est alors partagée entre l’employeur et le salarié. Il existe 2 types de participation de la part du salarié :
- Contributive: qui nécessite une contribution financière de la part du salarié, souvent encadrée par la loi.
- Non-contributive: qui ne nécessite aucune participation du salarié.
Impacts sur l’employeur et la rétention des talents
Au-delà des bénéfices fiscaux, ces avantages sont aussi un levier puissant pour renforcer la satisfaction, la motivation et l’engagement des employés. Un environnement de travail, enrichi par ces avantages, favorise un sentiment d’appartenance et réduit le turnover. De plus, ces avantages sont un atout précieux pour attirer de nouveaux talents, renforçant ainsi la compétitivité et l’image de l’entreprise sur le marché du travail.
Nos convictions en matière de rémunération
Notre expérience auprès de nombreux clients nous a permis de dégager plusieurs convictions fortes en matière de rémunération :
- La rémunération doit être un pilier central de la fonction RH,
- Elle doit être transparente, équitable et alignée avec la culture d’entreprise,
- Elle doit évoluer avec le collaborateur et reconnaître la performance.
En appliquant ces principes, vous attirerez, motiverez et fidéliserez vos salariés, contribuant ainsi à la réussite de votre entreprise. Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans la conception de programmes de rémunération compétitifs et attrayants.
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